Par ce Signe tu le Reconnaîtras !
Ou le langage des mains et Celui des Couleurs

De Dürer à Poussin, Signol, Delacroix, Vinci…

Pere Borrell Del Caso. " niñas ", 1874

Le Monde ne subsiste que par le secret ( mystère)
Le Zohar 

 

Quatrième partie : Le Saint Sulpice de Paris ou du 17 janvier, en passant par Delacroix, Signol…



Les phénomènes lumineux

Les phénomènes lumineux ont donc lieux dans les temples depuis la nuit des temps à des dates précises. Exemples donnés dans ce site : Eunate et Olcoz, puis San Juan de Ortega sur le Chemin de Saint Jacques, illumination l´équinoxiale sur un capitaux qui représente le cycle de la Nativité ( Annonciation, Visitation, songe de José, Nativité, visite des bergers) , voyez aussi ceux qui ont lieu à la Seu de Majorque tous les 2/2 jour de la chandeleur et Présentation au Temple et les 11/11 jour de saint Martin de Tour.

Ceux de Stonehenge, Monségur  sont très connus et attirent les foules, mais aussi à Machu Picchu, Abou Simbel, où le rayon lumineux "recharge" la statue du Dieu d'énergie divine. 


Ce qui est logique puisque les observations astronomiques ont été réalisées depuis que l'homme existe. L´homme aperçut des lumières dans le ciel : le Soleil, la Lune, des étoiles au firmament, des étoiles filantes… et l'il se rendit compte que cela gouvernait le cycle des journées (alternance jour / nuit), et le cycle des saisons (durée du jour tout au long de l'année). Le feu produisait également de la lumière.

Donc au même moment le peuple à l´extérieur de ces observatoires allume encore des feux. Le feu est
l'un des quatre éléments fondamentaux, puisque l'on se rendit compte que la combustion produisait une lumière comparable au phénomène observé en provenance du Soleil ou des étoiles. Le feu représente le soleil.


  
Feux de saint Antoine à Canals, ville dont il est le saint patron ( Valence ) : un 17 Janvier
La TAU est la dernière lettre de l´alphabet hébreu, c´est la CROIX, la Mort.

Les Delacroix de la Chapelle des Saints-Anges et les 4 Saisons


Reprenons donc
le tableau résumant les âges de l´homme où les Quatre Saisons de Nicolas Poussin, dont la lecture doit être inversée, mais qu´importe puisque le cycle continue et ajoutons-y cette lutte entre le jour et la nuit.

Le 17 c´est l´Etoile du Tarot ( 1 + 7 = 8 le Soleil du Haut qui se reflète au Bas, la Justice)  Chemin des étoiles, Compostelle, champs de stèles, de croix de mort malgré tout chemin de vie !  L´étoile des saisons est une croix …Delacroix nous mène à Paris, au Saint Sulpice et à sa chapelle ses Saints-Anges. Ses trois tableaux représentent tous une lutte.


Au plafond Saint Michel Terrassant le Dragon à corps d´homme, ce démon ténébreux opposé à Dieu soit à la Lumière…Le jour gagne la nuit, solstice d´été !


La lutte acharnée mais égale entre Jacob et l´Ange, messager divin, qui marque son opposant par un boitement qui l´accompagnera le reste de sa vie. C´est à l´AUBE que cet être changera le nom de Jacob ( talon ) par celui d´ Israël. Un nouvel homme est né. Son nom signifie «  Celui qui lutte avec Dieu » ! ou encore « Que Dieu se Montre Fort » ; « Droit vers Dieu ». Combat nul, donc jour égale à la nuit, équinoxes !

Jacob eut  6 fils, puis une fille Dinah «  jugée » et à nouveau 6 fils. 12 à une ! Dinah eut Asnath qui se mariera ave Joseph fils de Jacob vivant en Egypte. Asnath signifie : Don du Dieu-Soleil.


Il ne reste plus que le tableau à gauche de l´entrée de la chapelle :  Héliodore Chassé du Temple. Ce nom d´Héliodore vient d´hélé, « éclat de Soleil » et de doron, « cadeau ». A vrai dire il n´y a plus qu´une case à remplire celle du solstice d´hiver, quand la nuit gagne le pas à la lumière, et nous avons bien une chute de ce cadeau divin. La lumière vaincue, tombe.

Âge tendre

Âge adolescent

Age adulte

Vieillesse ou Sagesse

Destruction

Cueillette

Agriculture

Eden ou Paradis

Hiver

Automne

Eté

Printemps

Lymphatique

Sanguin

Bileux

nerveux

Eau

Air

Feu

Terre

Nuit  > Jour

Nuit = Jour

Nuit < Jour

Nuit = Jour

La croix des saisons

Porte terrestre de la rétrogradation solaire

Porte de la nuit ou des Enfers

 

Porte des Cieux ou jour naissant

 

Porte triomphale de la lumière

A Saint Sulpice, le message de DELACROIX

 

 

 

 

Héliodore Chassé du Temple

Lutte de Jacob avec l´Ange

Saint Michel Terrassant le Dragon

Lutte de Jacob avec l´Ange

 

 

 

 

 

Du Serpent Rouge à celui aux Pommes Bleues d´Adam et Eve, Chapelle des Saint Anges


"Le Monde illustré" 1861 parle de lumière « le jour de Midi » à propos de la chapelles des Saints- Anges ( les Saints Anges Gardiens sont fêtés le 2 /10 => 12 ) ressemant inaugurée, 31 juillet de cette même année 1861 et plus précisément d´Héliodore chassé du Temple.

Donc nous aurions "le cheval de Dieu" (celui qui attaque Héliodore) et « le jour de Midi ». D´après certaines sources, il aurait existé dans la chapelle des Saints-Anges, un vitrail représentant Adam et Ève avec un serpent jetant ou projetant des pommes bleues. Est-ce le soleil de midi des 17 janvier, jour des Pommes Bleues qui créait une belle lumière bleutée sur une au moins des fresques d´Eugène Delacroix ?  Ou est-ce tous les jours à Midi ?

Malheureusement, ce vitrail disparut durant la commune de Paris, en mai 1871 lors de l'explosion de la poudrière du Luxembourg. Ce qui explique les nombreuses vitrières toutes blanches en cette église parisienne. Obtenons-nous ainsi la seconde partie du message résultant du déchiffrage du Grand Parchemin ?


PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU
J'ACHÈVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES


C´est ce soleil qui se glisse par un trou laissé par les maçons sur le vitrail qui illuminera un lieu choisit du temple. Nous avons vu l´importance donnée par ces artistes-architectes aux équinoxes, ( voir phénomène lumineux à
San Juan de Ortega sur le Chemin de Saint Jacques ), mais il y a aussi une autre date, au moins dans deux églises de France : Sainte Marie Madeleine à Rennes-Le-Château et Saint Sulpice à Paris qui honorent le 17 Janvier, chacune à sa façon. Comme nous verrons plus loin avec les 4 œuvres d´Emile Signol du Saint Sulpice.

Chartres est aussi impliqué par les chercheurs de Rennes, un RAYON VERT au solstice d´Eté, et non le 17 janvier ! Idem pour Notre Dame de Marceille  qui entra puissamment dans cette histoire vu la distance qui la sépare de l´église de l´abbé Saunière, et que l´abbé Boudet en parle dans son livre, La Vraie Lange Celtique ou le Cromlech de Rennnes-Les-Bains, on aurait déjà vérifié, ainsi qu´à  Prats-de Mollo.


Mais avant de passer au Saint Sulpice et à Rennes-Le-Château, j’aimerais sauter la frontière pour découvrir des « Pommes Bleues » en Aragon, à Huesca, là où commence le Chemin des Jacques, sur la Route du Graal.

Des «  Pommes Bleues »  à Huesca ?

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Les dites « Pommes Bleues » à San Pedro El Viejo de Huesca par ceux qui connaissent le phénomène lumineux de Rennes-Le-Château. Cette église-monastère romane, qui abrite le tombeau du Roi d´Aragon, Ramire II dit Le Moine, a une belle «  légende »  à propos d´une cloche faite avec 12 capitaines décapités et un évêque en son milieu. Bien entendu faite de traîtres, elle sonna sur tout le royaume, comme avait annoncé le roi-moîne. ( 12 + 1 = XIII, la Mort )

Le vitrail transpercé, à dessins géométriques, responsable de ces lumières fut refait lors de la restauration qui eut lieu à la fin du XIXºs. sous la direction de Richard MAGDALENA. Cette restauration selon Richard Arco fut « arbitraire et sans pied ni tête ».

Le sculpteur Mariano Garcia Ocaña fut chargé des chapiteaux, remplaçant les manquants transportés au Musée de la province à cause du grade de détérioration. Sans qu´ils fussent registrés nulle part !

 

Mais il y a eu une autre « restauration » plus récente sur l´un des piliers du cloître qui arrangea bien le curé du lieu. Un chapiteau a disparu, substituée par un autre sans importance, du moins pas choquant. Le premier, situé devant la porte du temple donnant au cloître, était suivi de colonnes décorées de fleurs, et d´entrelacements, juste avant de tourner et de « lire » l´évangile, juste devant le tombeau du Roi-moîne. Ce chapiteau, en suivant l´ordre des évènements, était donc placé derrière la mise au tombeau de Jésus. Ce tombeau était à l´image des moyenâgeux sarcophages en pierre, comme ceux des rois, comme celui de Ramire, seul roi d´Aragon que l´on n´a pas déménagé au proche San Juan de la Peña. Le chapiteau manquant depuis quelques années montrait ce cercueil sur une barque gardée par deux templiers en cote de maille.

Quand le vieux curé des lieux nous guida lors de ma première visite, après sa lecture de la vie du Christ, et voyant qu´il ignorait cette dernière sculpture, je posais la seule et simple question : « et celui-là que signifie-t-il ? » «  Ce ne sont pas des templiers, madame » et il partit comme âme poursuivie par le malin.

Pourtant Huesca fut le centre d´une importante commanderie templière. Son premier comandataire est mentionné depuis 1171. Le premier document cartulaire de la ville date de 1148, mais la première donation à faveur du Temple se réalisa en 1143.

Quand Pierre I libera Huesca de la main maure en 1096 ( date en accord avec la première croisade) il n´y avait qu´un primitif temple mozarabe. Pierre lui conféra une forme bénédictine en 1117 et le donna au monastère français de Saint Ponce de Tomières où professait l´infante Ramire. Le cloître selon le cartulaire de ce monastère fut exécuté entre 1170 et 1198 sous l´œil vigilant de Déodato.

Ramire II était évêque quand il monta sur le trône vacant après la mort de son frère Alphonse I, le Batailleur. Ce dernier donna en héritage son règne aux Templiers, ce qui mécontenta la noblesse.

Donc c´est fort possible que des templiers furent sculptés sur ces chapiteaux.

Cette photo fut prise le 26 SEPTembre de 2005 à midi, bien entendu ! on célèbre l´équinoxe. Ces phénomènes lumineux durant toujours quelques jours avant et après les dates. L´ans 2005 la date fut le 22 septembre.

Tout ceci pour vous dire que les manipulations ne sont pas rares, même de nos jours et qu´il faut connaître l´histoire d´un lieu, d´un curé, pour comprendre certaines choses. A présent revenons en France et au Saint Sulpice de Paris puis à Sainte Marie Madeleine de l´Aude.

 

« Bâtir Jérusalem au Milieu de Babylone »



Pour Paris le 17 janvier est le jour de la fête du saint qui donne son nom au temple. La lumière frappe la ligne de cuivre rouge au prolongement de son gnomon, ( voir ) transformant ainsi le temple en un observatoire. Ce qui n´est pas rare ! ( voir )

Le mot Gnomon est emprunté au latin Gnomon qui veut dire aiguille de cadran solaire, venant du grec Gnômôn qui désignait une règle ou ce qui sert de règle. Par dérivation un gnomon est le nom du plus simple pour cadran solaire.

Avant de s'intéresser à l'heure, les premiers hommes utilisèrent le gnomon pour connaître les saisons et particulièrement les solstices et les équinoxes, qui rythmaient les différents périodes de l'agriculture : semences, labours, moissons... Mais aussi les fêtes religieuses.

 

Ce gnomon sulpicien, dans le bras nord du transept, a la forme d'un obélisque au fil de laiton incrusté dans le monument et dans le sol de l'église, en direction sud. Il a été installé au XVIIIe siècle par les savants de l'Observatoire de Paris à la demande en 1727 de Languet de Gercy, désireux de fixer précisément la date de L'EQUINOXE DE MARS, et par conséquent celle de Pâques. TOUS LES JOURS DE L'ANNEE, quand le soleil est au zénith, ses rayons traversent une lentille située dans le vitrail du transept sud et viennent frapper la ligne de laiton, plus ou moins proche de l'obélisque suivant la période de l'année.

Au solstice d'hiver, le rayon de lumière touche la ligne en laiton sur l'obélisque. Aux équinoxes le rayon se pose sur un fil de cuivre ovale du sol, près du maître autel. Ce calendrier solaire fut construit par l’anglais Henry Sully, astronome et fabricant d’horloges.

Le soleil dessine un analemme, dans le ciel, c´est à dire une courbe en  8. Ce déplacement devient visible sur le sol sulpicien…Tous les jours de l´année !!! ce qui inclus le 17 janvier.


Ce furent ses abbés qui décidèrent de placer cette église sous le patronyme de Saint Sulpice, peut être par son action envers les rois mérovingiens, dont la dynastie était fondatrice de l'abbaye.
Sulpice le Pieux fut chapelain du roi Clotaire II puis évêque de Bourges. Bourges qui se situe bien sur le Méridien de Paris. Ce saint fut le protecteur des pauvres et des persécutés…Comme le fut la Compagnie du Saint-Sacrement après la mort de la reine-mère. Anne d´Autriche avait posé la première pierre du nouveau bâtiment, le 20 février 1646. La construction sera enfin achevée en 1870.

Depuis l´Echelle de Jacob, sculptée sous son porche, reçoit le visiteur indiquant ainsi « CE LIEU EST TERRIBLE ». Si on se retourne vers la place, on voir la fontaine devant l´église, érigée en 1847 par l'architecte Louis Visconti, elle est connue dans le quartier comme la fontaine des quatre points cardinaux, puisque les quatre évêques, prédicateurs de l'époque de Louis XIV : Bossuet, Fénelon, Fléchier et Massillon  y sont représentés, n'ont jamais obtenu cette distinction. Mais n´est-ce que pour ça ?
 
Néanmoins l’appellation de Saint Sulpice pour ce temple est postérieure à la création de la Compagnie de St Sulpice, elle-même, arrivée après l’établissement de la Compagnie du Saint-Sacrement.


Faire « Tout le Bien Possible et Eloigner tout le Mal Possible »

La Compagnie du Saint-Sacrement est nommée ainsi en l'honneur de l'Eucharistie, qui est la source et le sommet de la vie de l'Église.
Elle fonctionne comme une véritable confrérie, les confrères vivants s'adonnant à la prière pour le salut des confrères défunts. Les morts agissant en intercession dans le Ciel.
La pratique du secret par les confrères n'était qu'un moyen d'agir, tel le Père caché en la personne du Christ permettant l'imitation du Christ par les confrères et ainsi la sanctification. Ceci rappelle
Dürer et Bosch, n´est-ce pas ?

Mazarin soupçonna une « cabale des dévots », le « parti dévot » regroupant notamment nombre d'anciens frondeurs, d'être favorable au roi d'Espagne contre lequel la France était en guerre.

Jean-Jacques Olier, qui en est membre, est curé de la paroisse parisienne de Saint-Sulpice, véritable paroisse modèle de cette Compagnie.

Le « style sulpicien » ou de « style saint-sulpicien » s´emploie pour qualifier les « bondieuseries » telles que les statuettes de saints, au style quelque peu naïf et sans grand génie. L'expression s'explique par le fait que le quartier Saint-Sulpice abritait traditionnellement de nombreux magasins de livres, d'images et d'objets religieux. On peut, aujourd'hui, apercevoir quelques boutiques encore existantes et proposant les articles d'un style en voie d'extinction.

La construction de Saint Sulpice est enfin achevée en 1870…Béranger Saunière naquit en 1852 , il avait 18 ans. S´il ne s´est rendu à Paris en 1893, il a pu le faire avant 1879 en voyage d´étudiant de la cure puis acheter des images et livres au quartier saint sulpicien, visitant l´église ressemant finie qui semble l´avoir inspiré.


« Qui a Jésus Christ a Tout »


Ennezat Puy De Dôme


Si à Paris nous avons une horloge solaire dans un temple, ce qui n´est pas bizarre du tout car le premier Cassini en dessinait une, sur sol italien ( Méridienne de San Petronio tracée auparavant par DANTE ! ) quand il fut appelé à Paris pour travailler à l´Observatoire Royale, ce n´est pas le cas pour Sainte Marie Madeleine de Rennes-Le-Château.
 
Chez Saunière, il n´y a pas de gnomon, cette lumière éclairante prend le nom de «
Pommes Bleues » ( bleu = 6 ) ( voir symbolisme en fin de page ) Ces pommes ne seraient qu´une grappe de raisin, d´ailleurs le phénomène a bien cette forme christique. Il se forme sur un pilier puis se promène sur la chaire soutenue aussi par un pilier, pour finir sur l´autel, c´est à dire les deux lieux où le curé dit la messe ou parle à ses ouailles. Du moins c´est ce que j´ai vu de mes yeux, car il y en a qui disent que ces Pommes apparaissent sur les fonds baptismaux. Pourquoi pas ? Cela ne change rien à ce qui suit.

 

Ce curé de campagne est un pilier éclairant son troupeau. De lui sort la parole de Dieu- Verbe. C´est par lui, intermédiaire entre le Haut  et le Bas, qu´arrivera le salut des âmes ! Ce salut ne peut arriver que par l´église, vieil adage moyenâgeux ! Ce curé est donc le berger Salvatore qui récupère ses moutons ( ceux de Pâris, parti à Troyes ?), d´ailleurs c´est bien ce qui est indiqué sur le confessionnel, avec cette brebis égarée, et plus haut la phrase : « Venez à moi vous qui souffrez » .Il va faire de sorte qu´ils se repentissent jusqu´à pleurer comme des Madeleine. « Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu'on me dit sans cesse: Où est ton Dieu? » Psaumes 42.3.


C´est la croix de Son église qui terrasse le Démon dessous le bénitier dont, seul lui en est le gardien et non l´inverse ! ( voir Symbolisme des Cathédrales ). C´est bien lui qui la fait rebâtire, décorer et commande les vitraux.

Ces grains « pommés » se sont regroupés en grappe de raisin, corps de l´Eglise de Rome, ils sont donc bleus, comme nos veines, couleur qui est le sceau de Salomon, soit 6. C´est pourquoi la vierge porte cette couleur céleste.



7bre aux catacombes de Paris


Et à Paris ? S´il n´y a qu´une horloge astronomique, elle est placée sous l´œil vigilant de la Compagnie du Saint-Sacrement. Ces Tartuffes confesseurs, gardiens de secrets chantants, prétendaient bien dominer leurs fiels soumis. Mais n´y a-t-il que ça ?

 

C´est vrai qu´en regardant Héliodore on pourrait penser que le temple n´apporte qu´obscurité à cet  « éclat de soleil, cadeau divin », mais c´est comme pour l´Hiver de Poussin, la punition est céleste. Par contre cette punition est trop souvent  terrestre, c´est à dire d´un céleste caché sous soutane noire sentant l´encens, capable d´association avec le diable si celui-ci porte un uniforme de général. Faut –il se libérer des attaches du dogme chrétien ? qui ne fait que répéter de façon déguisée, les anciennes religions qui le précédèrent, avec leur enseignement astronomique.
Delacroix avertirait-il du dangereux trésor gardé par la Sainte Compagnie ?

 

Saint Sulpice est aussi un cadran solaire près de l´Observatoire de Paris. Cette ligne rousse passe à ses côtés et traverse la France vers les deux Rennes. Le Méridien de Paris mène au tombeau des Pontils, donc aux Bergers de Poussin. Regardons à nouveau la croix des solstices et équinoxes :  La croix est bien tranchée en deux par cette phrase «  MERIDIEN séparant les signes progressifs et régressifs du jour »
En opposition à l´horizontale « HORIZON TERRESTRE séparent la lumière des ténèbres ». L´Observatoire Royale  plasma donc bien  cette croix qui va du Haut au Bas.

L´Observatoire Royale ne fut pas inauguré un 17 janvier, mais bien durant le solstice d´été du 20 au 21 juin !
Jean Dominique CASSINI  nous le précise dans ses « Mémoires pour Servir à l'Histoire ses Sciences et à Celle de l'Observatoire »  ( page 56 )

 

C´est vrai que la date du 17 janvier revient sans cesse autour de Rennes, par la dalle de la marquise, ( fausse ?) , la tombe à Rennes-Les-Bains de Jean Vié avec un 1er 7bre. Ce 7 c´est la Mort ( la faux ) quoi de plus naturel sur un tombeau ! Est-ce pour cela que l´on retrouve cette façon d´écrire le neuvième mois de l´année dans les catacombes parisiennes ? ou n´était-ce qu´une mode à une certaine époque ?

Calvaire Pétrus, Calvaire de Vie


 
  


      
La Croix-calvaire de Blénod-les-Toul Christ à l´Ouest et donc Vierge à l´Est
Calvaire Petrus à Rennes-Les-Bains


Faut-il s´étonner si sur la croix du calvaire PETRUS, devant l´église de Rennes-Les-Bains, sur lequel on retrouve le mot ou nom VIE, il y ait  une Vierge forgée et non un Christ ?
 
La Vierge n´est pas rare sur un calvaire, c´est une question d´orientation, écoutons
Argauth à ce sujet.

« cette orientation [ des calvaires ] tient aussi au fait que l’Est est le lieu où le soleil se lève, c’est le lieu du "nouveau soleil" (neos helios en grec) qui donna aussi son nom à la fête de Noël à l’époque du solstice d’hiver. On voit donc souvent sur une face de la croix une représentation de la Vierge tenant dans ses bras l’enfant Jésus. Cette image lorsqu’elle existe est toujours tournée vers l’Orient. »

 

C´est exactement l´orientation de cette Vierge à Rennes-Les-Bains.


S´il est vrai qu´on retrouve "IN HOC SIGNO VINCES" comme on lit en français sur le bénitier de Rennes -Le-Château, sans le « Le », il est aussi vrai qu´on nous a menti sur la représentation florale de cette croix forgée. Ce ne sont pas des roses qu´on a ici, mais du lierre, ou herbe de SAINT JEAN (Vie), symbole de VIE éternelle. Les deux Jean qui surveillent les solstices.

Puis il y a cette inscription
DOMINO VIE RECTORE / PETRUS DELMAS FECIT /1856  qu´aucune traduction ne satisfait.

 

Prenons notre ancien dictionnaire de latin :
Domino : vaincre, dompter
Rectore : celui qui régit, qui gouverne, guide, chef, maître ( mais il y a un e final de trop )
Vie : tresser, lier, attacher…faut-il traduire ce mot ? puisqu´il correspond au nom du curé des lieux à cette date, Jean Vie.

Ce qui donnerait :  par ce signe tu vaincras ( croix ), guide (vainqueur) de Vie… Claire allusion au «  nouveau soleil » naissant, c´est à dire à Jésus Christ ressuscité.

Beaucoup se posent la question de savoir, pourquoi un prêtre aurait-il créé un calvaire à son propre nom, de son vivant ? Voilà qui semble résolu, bien entendu n´enlevons point la part d´orgueil d´une personne, qui possède un statut dans un si petit village de campagne.

 

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In Cruce Vita


Jean Vié a la charge de la paroisse de Rennes les Bains de 1840 à 1872. La date du socle est 1856, c´est à dire qu´elle marque le milieu de sa vie dans la diocèse. Coïncidence ? Sûrement ! Bien entendu s´il n´y a pas eut manipulation postérieure.  Car 16 ans après sa mise en place comme curé de ce village et 16 ans avant son décès. .. Comment pouvait-il connaître la date de sa mort ? c´est absurde ! Mais avouez que les chiffres sont parlants :
32, le divin devient  polaire , 3 + 2 = 5,  l´humain. Alors que 16, Un par le sceau, Un centre du Haut et Bas, Un en soi, la naissance du Divin intérieure, mais 1 + 6 = 7, la mémoire nutritive de l'âme humaine. Le 7 exprime les étapes de maturité, de génération, Le 7 exprime une auto-fécondation LE CHIFFRE 7 = 79 = LA MORT liée à LA TERRE = 79 pour se refaire UN CŒUR = 79.


Tombeau de Jean Vié à Rennes-Les-Bains aux côtés de la Famille Boudet, sans Henri, ni Edmond qui eux sont enterrés à Axat.

La ligne qui souligne ce 1er  7bre  mesure 17 cm
La hauteur total de la pierre avec son socle est de 117 cm et le carré écrit à pour hauteur 71 cm (
voir ) Simple hasard ? A vous de le dire.

 

Méridienne de Saint Sulpice et les N Inversés de Signol

 
 
Le Pulpe nommé dans le Serpent Rouge est présent sur le bénitier de saint Sulpice et non seulement sur le petit parchemin de Rennes-Le-Château.


Revenons à Paris et au Saint Sulpice. Sa ligne de laiton descend le long du gnomon, transept nord et croise l´église vers le transept sud, coupant les trois marches de l´autel qui symbolisent la Foi, l´Espérance et la Charité, dont les statues décorent la chaire. Cette ligne sépare l´espace des prêtes de celui de paroissiens et suit la même direction que l´ancien temple roman mérovingien, caché en son sein.

Cette ligne est marquée par le 2 N inversées sur 2 signatures de EM.SIGNOL sur 4 de ses fresques !
Sur le schéma aux emplacements orages : au nord, à gauche, Trahison de Judas ou L´Epée 1879; au sud, Résurrection 1876.

Ses deux fresques font face à deux autres qui eux n´ont aucun N inversé.
Au Nord, la Mort 1872; au sud, l´Ascension 1876

 



Plan de Saint Sulpice, avec Ligne Méridienne et emplacement des Signol. Les orages avec N inversé
Trajet du rayon de soleil le long de l´année
Les fresques qui nous occupent celles de Delacroix et celles de Signol sont dans les chapelles 1-6-18 soit 1,618…simple hasard ?

 
Signatures de l´artiste la Résurrection et l´Ascension la même année


La Mort

Mais il y a une autre inversion sur un tableau signé par un N inversé

  

Ce qui n´est pas rare, comme on peut voir à la chartreuse de Miraflores à Burgos ( voir liste de N inversés )



Mis ici la tête de Jésus penche de façon traditionnelle du côté de la plaie.
Pas comme sur l´image suivant  Eglise de Saint Pierre, alors que le panneau est verticale mais sans N inversé ( voir
Liste d´Autres Inversions )



Au Saint Sulpice de Paris, il en est autrement donc titulus inversé mais nous avons aussi la tête penchant du mauvais côté, inversons l´image…

… c´est alors la plaie qui n´est pas du bon côté. Là, de cette guise, la blessure est mortelle car «  en plein cœur » comme dirait Maurice Leblanc.
Ceci rappelle la calvaire de Rennes-Les Bains, lui qui ne marque aucun croisement à la sortie du village en direction vers l´autre Rennes, près de la Gode.

dans ces deux cas , deux dernières images, nous avons des christs roux, la plie côté cœur alors que le INRI est à l´endroit.


     


Au solstice d´hiver la Mort, au solstice d´été l´Assomption ! Restent les deux équinoxes. Celui d´automne, qui marque l´entrée en récession du soleil : la Trahison de Judas. Celui de printemps, lui annonce le triomphe de la lumière, là, Signol a placé sa  Résurrection. Bien sûr ses muraux ne sont pas à leur place, puis que les équinoxes correspondent aux trois marches de l´autel. Mais L´artiste nous le signal en inversant son N

 

NORD

SUD

TRAHISON

LA MORT

RESURECTION

ASSOMPTION

N INVERSE

 

N INVERSE

 

 

 

 

 

Equinoxe AUTOMNE

Solstice d´HIVER

Equinoxe de PRINTEMPS

Solstice d´ETE

 

En plus placés dans l´ordre chronologique autant de la vie de Jésus, comme de la ronde des saisons.

Quand on dit que le Méridien est lié aux N inversés c´est faut, car ces N se retrouvent partout ailleurs (
voir liste ) Ils marquent une demande d´attention de notre part. D´AILLEURS SES N CE NE SONT PAS LES SEULES INVERSIONS QU´A REPRESENTE SIGNOL SUR SES QUATRE FRESQUES. La Mort pas exemple a son Titulus Crucis inversé et la tête du Christ penche du mauvais côté selon la Tradition. Si on regarde l´œuvre à travers un miroir, alors c´est la plaie qui est sur le mauvais côté, celui du cœur : Jésus est bien mort et donc ressuscité !  D´ailleurs, quand on inverse l´image :  Jean est bien placé à droite de la croix et la Vierge à gauche, comme dicte la Tradition. Ainsi Signol nous renvoie sur l´autre transept à sa Résurrection : de la Mort à la Vie.


« Il faut qu'il croisse, et que je diminue » Jean 3,30


A Rennes-Le-Château nous avons PAR CE SIGNE TU LE VAINCRA = La Lumière vainc les ténèbres avec ses 4 anges en signe de croix.
Il y a aussi 4 anges sur les 3 Delacroix de Paris de la chapelle aux Anges.


SIGNOL DELACROIX =>signe de la croix…inversons la lecture à cause du N =>LONGIS DE LA CROIX…le soldat romain dont la lance causa la plaie sur côté du Christ.
Il arrivera avec cette lance baignée de sang sacré à Mantoue ! Mantoue et les Gonzague que nous avons rencontré plus haut à propos des dates des solstices et équinoxes.
 (
Voir les deux Guerchin )

C´est bien aussi Boudet, énigmatique curé de la paroisse des Bains de la Reine qui dans son livre «  La Vraie Langue Celtique ou Le Cromlech de Rennes-Les-Bains » nous dit : La Croix règne sur le Cromlech…faut-il s´en étonner ? Puisqu´un cromlech est un observatoire astronomique, d´ailleurs ne l´associe-t-il pas au zodiac ?  

Il y a aussi un zodiac sur l´ Allégorie de la vie Humaine ou Danse de la Musique et du Temps de Nicolas Poussin. L´artiste nous a laisser un 17 JANVIER sur ce tableau.


 Voir aussi  à Propos de Delacroix : A la recherche d´un plan soufflé par les tableaux reliés à l´énigme de Rennes-Le- Château
Et :  Autoportrait de Delacroix et les Pierres de Rennes

Suite : Allégorie de la Vie Humaine ou le Vrai Poussin