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         DU BAPTEME DU CHRIST AU SACRE
  ROYAL… ou …. 
   Faisant suite Aux Saints Bien Parlant ….Partant du fait que tant
  le symbolisme comme les mathématiques suivis du langage des couleurs ont
  survecus à Babel, regardons l´Eglise de Saunière sous un regard tout à fait
  different et mettons en pratique ici ce que nous avons appris sur ce site,
  tant à propos d´art, comme d´histoire.  Tout symbole a au moins deux 
  lectures :  une spirituelle, l´autre matérielle, une explicite, l´autre implicite. La spirituelle
  est la première que l´on remarque ici, puisque nous sommes entrés dans un
  temple chrétien. Saunière était d´abord un curé, mais quelques détails, dans
  les deux  images qu´il nous reste à
  étudier, celle du bénitier et celle du baptistère, liés au  fait de savoir cet abbé de Rennes-Le-
  Château engagé politiquement, nous obligent à aller au-delà.   Etudions d´abord ce qui semble anodin à nos yeux, ouvrons les et
  nous apercevrons un Monde différent en cette petite église dédiée à Marie de
  Magdala. LA MISSION DE L´EAU BENITE 
 Amiens : saints Jean Baptiste et Denis portant
  leur chef, entourés par deux anges Finalement il y a le « Gardien du Temple » ou « Démon de Gardien » qui ploie sous le poids de la croix angélique, symbole de l´Amour
  apporté aux hommes par les messagers divins, ou fils des Dieux d´après Enoch.
  N´est-ce pas un Fils de Dieu qui commença sa MISSION agenouillé sous l´eau
  bénite par l´Esprit Saint.  Ce Fils de Dieu et son coussin Jean Baptiste, furent les fruits de
  naissances annoncées par des anges, dites miraculeuses jadis, que nous
  qualifierions plutôt aujourd´hui d´ « in vitro » ( voir chapitre antérieur ) puisqu´il est sensé ne pas y avoir de
  contacte charnel.  La mort par décapitation du Baptiste, qui a lieu juste après le baptême,
  symbolise le détachement matérialiste, puisque la tête est le règne de la
  raison, en faveur d´un monde purement intuitif dont le centre est le cœur.
  Disons que le crâne passe au niveau du cœur.  C´est vrai que les saints décapités sont nombreux à une certaine
  époque, puisque c´était la méthode usuellement employée par les empereurs
  romains pour en finir avec les chrétiens. Jugée comme douce mort par ceux-ci, les adhérents à ce que nous
  appelons mythologie changèrent de tactique utilisant des tortures plus
  douloureuses.    C´est alors que fuyant ces nouvelles méthodes, nombreux
  chrétiens s´installèrent dans les lieux  peu propices, donnant ainsi naissance aux ermites.   La symbolique reste, même si elle ne correspond pas à la réalité
  historique.   DE SAINT JEAN BAPTISTE A SAINT-DENIS, DES SAINTS CEPHALOPHORES Ainsi la liste des saints céphalophores ou porteurs de tête est longue, ( voir ou lire
  ) Remarquons Orosia rencontrée à Jaca lors des chapitres sur le Chrisme ou les
  BERGERS d´ARKHO et une LIBERE, comme la mère de
  ROCH, puis une GERMAINE, martyre en 451,
  décapitée sur l´ordre d´Attila à Bar-sur-Aube !  On représente ainsi dignement le personnage
  "avec toute
  sa tête", lui qui en fait l'avait perdue par son martyre !
  Remarquons également que la tête descend au niveau du cœur dans les
  illustrations. Pouvons nous ne pas penser au crâne et aux sources qui accompagnent notre
  Marie Madeleine ? MAGDA SARINA, petite
  princesse anagramme de SMARAGDINA , Table d´Emeraude, matériel qui dans certaines versions forme
  le Graal ( Voir
  )  Quand celui-ci est l´Emeraude tombée ( Le Silmarion ) du front de
  Lucifer ( Porteur de Lumière ou Vénus ) Pour Enoch ce sont ses anges déchus
  qui apprirent maintes choses aux humains comme le fera Hermès, messager des
  Dieux au même titre que les Anges dans le mythe grec.  Mais crâne est aussi C- râne : « c´est Grenouille » ( Lire l´explication
  ) allusion à la fois à
  l´eau et à la pierre, la Crapaudine, cette pierre magique, logée dans le
  crâne du crapaud, guérit toutes les morsures et piqûres. celle-ci placée sur
  un anneau, pâlit lorsqu'elle est en présence de poison.   
  Sainte SolANGE --
  Saint Denis à Notre Dame de Paris, avec deux anges -- Sainte Tanche ( saint
  Ange ?) 
 AVANT REIMS  …
  SAINT- DENIS  | 
 
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   Valdés Leal, Cathédrale de Séville,
  Madeleine, Lazare et Marthe. 
 Inutile de rappeler ici que l´abbaye d´abord puis la basilique
  de Saint-Denis sont des nécropoles royales, non seulement dynastiques ! Les rois mérovingiens, comme nous savons, étaient élus par l´aristocratie et le peuple ( comme le roi Saul ) donc n'accédaient pas au pouvoir après un sacre. Le premier à
  demander le sacre fut Pépin le Bref, maire du palais, qui inaugura cette pratique
  religieuse pour les rois de France. Bien entendu il n´avait pas droit au
  trône d´après les lois mérovingiennes.  Il envoya d'abord Burchard, évêque de Wurzbourg, et Fulrad, l'abbé de Saint-Denis en ambassade auprès du pape Zacharie, pour avoir son avis,
  puisque le roi franc ne gouvernait pas, c´était bien le maire du palais qui
  disposait en réalité du pouvoir alors qu'il n'en avait pas la
  légitimité. : cette alliance favorisait l´Eglise.  Le roi en effet plus qu´un ours était un sanglier : un lien
  entre le Haut et le Bas. Ce rôle que s´attribuait le pape. Il n´y a pas de
  doute que ce roi le gênait aussi.  Delà le titre de rois
  fainéants, qui apparaît pour la première fois
  sous la plume d´ Eginhard, biographe de Charlemagne, dans sa Vita Karoli (Vie
  de Charlemagne), écrite au IXe siècle, pour designer les derniers rois
  mérovingiens depuis Dagobert 1er. Mais en 753, le pape Étienne II est contraint de se réfugier en Gaule où
  il demande l'intervention de Pépin le Bref. Ce dernier promit une
  intervention armée contre les Lombards, une fois de plus.  En échange, le pape lui confère le titre de « patrice des Romains »,
  protecteur de Rome, et le sacre une seconde fois à Saint-Denis le 28 juillet 754. Cette fois-ci, les deux
  fils de Pépin dont le futur Charlemagne sont sacrés des mains même du pontife
  qui bénit aussi Berthe, la mère de Pépin.  Hugues Capet, qui était abbé laïc de Saint-Denis, s'appuya souvent sur la puissance de l’abbaye pour conforter son
  pouvoir. Elle avait d´autres privilèges venus de Rome ainsi une bulle du pape
  Nicolas IV, datée d'Orvieto, confirmant elle-même une bulle de CELESTIN III, accorda aux religieux de Saint-Denis
  le privilège de n'être soumis à aucune sanction canonique, émanée de qui que ce fût, hormis de leurs abbés, sans une licence
  spéciale du souverain pontife. C'est à l'abbaye de Saint-Denis que les rois de France se
  rendaient pour y prendre l'oriflamme avant de partir en guerre ou en
  croisade. D´ailleurs le cri de guerre de « Montjoie Saint-Denis »
  vient de là. C´est là aussi qu´ en 1593, Henri IV y abjura le protestantisme
  pour accéder au trône de France. De toutes façons Saint-Denis, église qui 
  inaugura le francigenum opus ou Art de France, appelé plus tard
  l'art gothique, abritera toujours les regalia[ ], les instruments du sacre royale français.   Il est curieux de constater que le logotype de Notre Dame de Saint
  Jacques de Reims soit un SANGLIER devant la silhouette de la cathédrale et
  son symbole est l´Ange souriant! ( Voir
  ) 
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   DU BAPTEME DU CHRIST A CELUI DE CLOVIS La vie et miracles de saint Rémi sont copiés de ceux de Jésus. Naissance
  miraculeuse d´une femme stérile, annoncée par un ange à un aveugle qui
  récupérera la vue grâce au lait de la mère de Rémi. Eau transformée en vin,
  exorcismes nombreux dont celui effectué à une femme, résurrection d´un homme
  et un long etc. …( Le corps de saint Remi s´était conservé intact jusqu´à la
  Révolution française.) Jusque là, bien qu´étonnants ses miracles se retrouvent autant chez
  Grégoire de Tour comme chez Jacques de la Voragine, sans que l´Esprit Saint
  n´intervienne portant la sainte Ampoule, lors du baptême, c´est à dire que ce
  baptême ne fut qu´une simple conversion au christianisme de Clovis, déjà roi
  des Francs, par élection populaire. Grégoire de Tour sur son Livre II, chapitre XXXI de l'Histoire des
  Francs ne nomme que le saint Chrême et non la sainte Ampoule
  apportée miraculeusement. Par là même, Hincmar accrédite l'idée que « Dieu, donc, et Dieu seul fait le
  roi, avec l'aide visible de l'office sacerdotal. » LE SAINT CHRÊME , LA SAINTE AMPOULE et
  L´HUILE DE SAINT MARTIN Le Chrême est utilisé dans
  certains sacrements chrétiens, comme le baptême, la confirmation, ou
  l'ordination. Rappelons ici que Nicolas POUSSIN fit deux séries des Sept Sacrements. Pline l´ancien appelait déjà cette résine
  «  le parfum royal ». 
 
 Vase, coupe ou fiole contenant un baume, qui soigne et désigne le
  roi ! Cela ne vous rappelle-t-il personne ?         Si l´abbé de Saint-Remi de Reims était chargé de veiller sur cette
  ampoule considérée comme une grande relique. C'était pourtant  l'évêque de Laon, duc et pair du royaume,
  qui avait le privilège de porter la sainte ampoule au cours de la cérémonie.
  Les insignes royaux étaient  eux
  apportés par l'abbé de Saint-Denis. Joyeuse, l'épée de Charlemagne fait partie de cet
  équipage.  A noter que la sainte Lance
  de Longis était usée lors du sacre des empereurs germains. Le roi en état de grâce, donc sacré a également la particularité d'être
  thaumaturge: Après avoir communié auprès du tombeau de saint Marcoul, il a la réputation de guérir les
  écrouelles ( voir l´image de saint Marcoul plus bas en relation avec TOBIE ) 
 L´huile de saint Martin : Henri IV n'a pu être sacré à Reims, qui
  était entre les mains des ligueurs : la cérémonie a donc été célébrée à
  Chartres, par Nicolas de Thou, l'évêque de la ville. Étant donné que l'onction
  d'Henri IV ne put se faire avec la même huile contenue dans la sainte ampoule
  qui avait été utilisée par l'évêque Remi de Reims, Nicolas de Thou se servit
  de celle qui était conservée en L'ABBAYE DE MARMOUTIER, et à laquelle était attribuée la guérison
  miraculeuse de SAINT MARTIN DE TOURS.  Les miracles de saint Martin sont à rapprocher de ceux attribués à son
  contemporain, saint Rémi et au Christ. « Quand les rois
  de France allaient en guerre, on portait devant eux la chape de saint Martin,
  et cet étendard sacré ne manquait pas de leur donner la victoire sur tous
  leurs ennemis » Honorius d´Autun  THEODORE DE BEZE a beaucoup écrit sur saint Martin ( voir
  ). SULPICE-SEVERE nous indique l´origine de cette
  huile.  Celle de la lampe qui illumina
  la grotte de Martin, qui servait à rendre la vue et aussi aux exorcismes. Donc voici que saint Martin est bien lié au sacre royal français. Selon d'autres sources, moins écolières, la bataille de Tolbiac n'aurait
  été qu'une étape et l'illumination finale de Clovis aurait en fait eu lieu lors de sa visite
  au tombeau de Martin de Tours. Martin signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la
  guerre à Rome et Clovis «  illustre dans la bataille »,
  « illustre au combat ». Sentit-il cette correspondance ? Bien sûr comme CELESTIN V, saint Martin fut
  forcé à prendre la crosse.  C´est bien Martin qui créa la première communauté de moines en Gaule. Ses moines doivent se vêtir d’étoffes grossières sur le modèle de saint Jean-Baptiste qui était habillé de poil de chameau. Rien n'empêchait Martin, même assit à la table de l'empereur, de servir
  en premier le prêtre qui l'accompagnait et d'expliquer que le sacerdoce est plus éminent que la
  pourpre impériale !  Après sa mort dès le Ve siècle, Tours devint le premier lieu
  de pèlerinage des Gaules. Le choix qui porte Martin de Tours à devenir seigneur
  tutélaire des Mérovingiens est fait sous Clovis. La cape de saint
  Martin de Tours est aussi à l'origine du mot « Capet », nom de la dynastie des Rois de
  France : Francs
  Capétiens.   GALAAD OU  GALAHAD ET LES OBJETS DU SACRE ROYAL Le baume de GALAAD rappelle la légende du GRAAL car Galaad c´est aussi
  Galahad, fils du chevalier Lancelot du lac et d´Ellan, fille du roi Pêcheur.
  Ce dernier sans le savoir cache le Graal dans son château. 
 Galaad sera le seul qui terminera 
  la quête et  pourra regarder à
  l'intérieur du Saint-Graal. Il  mourra à cause de ce qu´il y
  vera. Il  tiendra l´Objet pendant que
  Bohort, un autre chevalier, y versera le sang du Christ qui se trouvait sur
  la Sainte-Lance
  du soldat romain. Cette Lance sert au sacre de l´élu pour défendre le saint empire romain germanique. Ce sang christique guérit également dans cette
  version le roi Pêcheur. Durant ses voyages Galaad vaincra sept frères qui gardaient prisonnières toutes
  les dames qui avaient eu le malheur de s’approcher du châtel. Il libère donc
  les pucelles. C´est alors que de curieux enfants lui apprennent que les sept
  chevaliers représentaient les sept péchés capitaux, le château l’enfer, et
  les pucelles les bonnes âmes enfermées à tort dans les enfers avant la venue
  du sauveur. Une vraie descente aux Enfers ! Un voyage initiatique ! L’épée que Galaad trouva dans la Nef lui était prédestinée, elle fut
  fabriquée par Salomon sur les conseils de sa femme lorsque
  celui-ci apprit que le meilleur chevalier du monde serait l’un de ses descendants. Les renges de l’épée étaient des plus spéciaux :
  Celle-qui-jamais-ne-mentit les confectionna avec ses propres cheveux.    Galaad et ses compagnons trouvèrent l'épée sur la Nef de
  Salomon, cette Nef deviendra le tombeau de Celle-qui-jamais-ne-mentit. ( MORT EPEE ? ) Quand
  Galaad tira cette épée, il fut dès lors proclamé maître du Graal. Galaad arrive quelques jours après son départ dans un monastère où se
  trouve une relique, l'écu donné par le fils de Joseph d'Arimathie au roi
  Evalach. L'écu est, à l'image du Siège Périlleux, d'un danger mortel pour
  quiconque le porte sans être l'élu. L'écu fut pris par le roi Baudemagu, qui
  fut blessé aussitôt par un étrange chevalier angélique. L´écu retourne à l'abbaye pour être donc
  confié à Galaad qui l'emportera et l'utilisera.( Source Jacques Boulenger
  « La Quête du Graal » ) LE VASE DE SOISSON Nous connaissons Clovis à travers la longue description de son
  règne par l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, né une trentaine d´années
  après la mort de Clovis. La fameuse histoire du Vase de Soisson est toujours
  présente dans les livres d´écoliers, mais aujourd´hui elle illustre plutôt la
  barbarie du roi qui donna son nom à la France. Bien avant la bataille de Tolbiac, quand Clovis eut pris Soisson
  dont l´évêque était alors Principius, frère de saint Rémi, ce dernier demanda
  au roi franc de bien vouloir lui rendre un vase sacré qui avait était
  soustrait par leur ennemi. Clovis répondit aux émissaires de Remi :
  « Suivez-moi jusqu'à Soissons, parce que c'est là que doit se faire le
  partage de tout le butin. Si le sort me donne ce vase, je satisferai à la
  demande du Père. ». Un an après l´épisode du vase, le roi franc tranchera la tête du
  soldat :  Clovis semble encore
  plongé dans le « fanatisme », mais se distingue déjà de ses
  guerriers par son respect aux clercs : c’est un signe encourageant
  certainement pour sa future conversion.  C’est ainsi que, selon Franck Collard, l’histoire était déjà
  comprise à la fin du Moyen Âge dans la tradition historiographique de Saint-Denis[]. Toujours d'après Grégoire de Tours, ne sachant plus à quel dieu païen se
  vouer, Clovis prie alors le Christ et lui promit de se convertir s'il obtient
  la victoire, comme le fit un siècle plus tôt l'empereur romain CONSTANTIN… lui qui vainquit par CE SIGNE…( Voir Chrisme et IHS ou les Bergers d´ARKHO ) SUITE : LE « LE », 
  VAINCU PAR LE SIGNE DE CROIX  |