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   1   Le tableau d'après Google.   Bonjour aux
  amateurs de tableaux cryptés !   Je vais vous
  raconter une histoire … vraie, autant qu'elle se peut être, mais qui commence
  comme un conte de fée, ou presque.  Figurez-vous
  qu'il était une fois une bergère, vous savez, une bergère tout a fait classique,
  mais qui aurait déjà à son actif toute une histoire virtuelle et très
  compliquée … mais si vous avez de bons yeux , vous pourrez déjà la voir
  représentée debout sur un sommet de colline ! Comment … ? … pardon,
  oui … j'avais oublié …  une bergère
  qui garde ses moutons … bien entendu ! On a l'impression que ses moutons
  se tiennent en cercle. 
   2   Le tableau (D'après photo
  musée Beaux-Arts Valencienne) 
 La voyez-vous? Oui!  
 3  La ''fenêtre'' 2 et 7 oiseaux + 1 bergère   Non, on n'est pas
  encore chez l'ophtalmo … Elle n'est pas évidente à cibler mais sur cette
  photo on la voit déjà mieux !  Donc voici une
  bergère extrêmement réservée (c'est le moins qu'on puisse dire!) , sans âge,
  figurée fort discrètement sur une toile qui par ailleurs nous représente au
  premier plan, en bas et à gauche, un ermite (sans âge non plus, mais bien
  connu des aficionados), nommé Antoine (Abbé), lequel aujourd'hui nous
  parait particulièrement paisible, pas du tout stressé, solitaire, tranquille,
  oui, c'est cela, ''tranquille comme cochon'', dira-t-on, pour céder à
  l'expression populaire ! … (au fait, puisque je parle de cochon, où
  est-il passé le célèbre porc d'Antoine … serait-il vagabondant parmi les
  rochers? Aurait-il senti quelque part en ce beau pays de rustiques sangliers,
  une laie ?  … Aviez-vous remarqué combien les légendes autour de
  cette grosse bête ''à bon dieu'' qu'est le cochon d'Antoine, sont nombreuses
  et que la tradition varie selon le pays. C'est tantôt un cochon, ou une
  truie, ou une laie ? Ou enfin, un sanglier ? Notons que les
  chasseurs nomment ''cochon'', les sangliers ! … d'où vient cette
  confusion ? Peut-être d'une autre légende dont me parlait Adela, que ce
  ''cochon'' (ou une laie apprivoisée) était en fait le diable et
  que ''par ce signe'' Antoine transformera miraculeusement en porc (et
  comme son maître représenté souvent muni d'une clochette!) afin de mieux
  prévenir les braves gens de son approche ?! On s'y
  perd ! Seule à ma faible connaissance, l'église de R.L.C s'en tire bien en
  présentant un cochon bien rose et qui porte pourtant deux défenses 
  de sanglier ! Un hybride !    La noble bête
  d'Antoine pourrait-elle être tentée à son tour, prête à céder à la
  tentation d'une aventure avec un proche cousin de l'espèce ? … C'est tout à
  fait possible, comme l'avait pressenti Gustave (?) … oui, Gustave Flaubert,
  en une de ses deux versions de sa « Tentation de Saint Antoine »,
  souvenez-vous ! … les bêtes aussi sont tentées … ! Mieux, Flaubert
  fait penser (et parler) le cochon d'Antoine!   Notre Antoine
  demeure concentré sur un livre que nous présumons saint.    Surprise !
  L'ermite est libre, comme privé de ses ''esprits frappeurs'' autant que
  chahuteurs, moqueurs, ricaneurs, criards et bavards, souvent bêtes et
  méchants, ses sempiternels bourreaux, diables, démons et daemons, qui sont
  insupportables, le harcelant de mille et une tentations, brutaux, violents,
  allant jusqu'à le torturer psychiquement mais aussi  physiquement jour ou nuit, ces diables
  grinçants, insultants, sans cesse travaillant à le déstabiliser sur un
  quelconque sujet afin de le faire craquer ,ce pauvre
  « diable » d'abbé comme prétend Flo, mon poète de petit neveu
  (c'est comme dans la vie, rajoute-t-il ! ...), jusqu'à ce qu'il commette
  un gros péché de luxure ou de gourmandise ou bien de simple révolte, piquant
  une saine et divine colère ?  Mais aujourd'hui
  nulle menace de cet ordre !  Partout le calme
  en la nature, depuis les arides reliefs du premier plan, leurs obscures
  cavernes, les falaises, les aiguilles, de vertigineux ponts naturels dominant
  gouffres et abîmes, tout ce petit monde complexe mais sagement encadré au
  musée, allant des chaos rocheux inexistants en la province natale du peintre
  (le plat pays !), mais toutefois fort probables en Espagne et se laissant
  aller vers une bucoliques douceur sur la suite des plans suivants, et cela,
  jusqu'à l'horizon dont la sérénité nous semble huiler l'ambiance. Sommes-nous
  bercés en un conte signé par un David Téniers dit le jeune, certainement le
  plus talentueux peintre de la saga des Téniers ?!    En vérité, je
  connaissais ce tableau nommé « Ermite méditant en une grotte »
  conservé au musée des Beaux-arts de Valenciennes, depuis bien des années,
  avant que je ne le remarque reproduit en sa photographie officielle se
  trouvant en très bonne place sur le site de J.P. Garcia, là où je
  publiais à l'époque sous le pseudo de Léo Bourbon … et qu'elle s'y
  trouve d'ailleurs toujours, la photo du tableau … avec maintenant un
  judicieux petit commentaire ! Jean-Pierre,
  très intuitif, prétendait justement (et déjà) que ce tableau était le bon
  outsider à prendre en considération dans la course à la découverte du fameux « pas
  de tentation » peint par Téniers David le Jeune, trois
  mots évoqués en un texte de 128 lettres que vous connaissez, débutant
  par ''Bergère pas de tentation'' et se terminant par un très
  énigmatique ''Pommes bleues '' et qui serait le ''fruit'' d'un
  décodage long et très compliqué et dont le résultat ne cesse de nous
  questionner, tant il ressemble à une énigme (folle mais vraie ?)   Résultat du
  décodage : « Bergère pas de tentation, que Poussin Téniers gardent
  la clef, pax CCLXXXI par la croix et ce cheval de Dieu j'achève ce daémon de
  gardien à midi pommes bleues … » ...vous l'avez tous en tête !   Ce supposé
  décodage (de 119 lettres lues sur la stèle+ 9 (PS-PRAECUM
  inscrites sur la dalle = 128 lettres), est très connu.    Le code fut en
  principe cassé par l'opération de la première clef suggérée par la
  disposition de huit lettres non conformes à l'orthographe ou minuscules et
  décalées inscrites sur la stèle de la Marquise (formant le célèbre :
  mort épée). Et tout comme
  les fameux (fumeux?) parchemins soit disant trouvés par Saunière, vous
  connaissez l’histoire (tous d'ailleurs fort douteux , pardi, en tous cas
  ceux qu'on nous montre depuis cinquante ans nous semblent des faux évidents
  !), tous documents qui furent manipulés notamment par un bon esprit,
  plein d'humour et de malice, probablement nommé Philippe de Chérisey,
  un écrivain et poète post surréaliste, un bon humoriste, homme de radio et
  d'avant garde avec le grand Dubillard au club d'essai, comédien, un agréable
  compagnon des plus illustres gens de théâtre, une intelligence caustique et
  qui fut également (pour peu de temps) copain avec Pierre Plantard, Gérard de
  Sède, et en lequel milieu, ''Philippe de Chérisey'' se sentit vite concerné,
  vous pensez bien, par ce texte insolite de la stèle dite, ''de la Marquise''
  … il y avait un joli coup à faire ! Il l'a fait … et les nombreux
  suiveurs l'ont parfait !   Le laborieux
  résultat du présumé décodage n'est finalement et purement et simplement, qu'un,  parmi les innombrables anagrammes
  possibles avec ses 128 lettres proposées en deux échiquiers de 64 cases et
  lettres, bien entendu ; à mon avis un décodage plus que forcé et donc largement
  ''bidon'' car sans aucun doute exécuté à l'inverse de sa propre règle (pour
  être plus sûr que ça marche ???!!!).  C'est un
  vieux truc usé jusqu'à la corde, où l'on commence par inventer le résultat, puis on imagine une construction
  de décodage bidon (si possible paraissant aux ignorants savant, sérieux et
  difficile!) en utilisant pour flatter la crédibilité du lecteur ce bon vieux
  code de Vigenère qui nous jette à la tête sa poudre aux yeux,
  et finalement recréant le texte secret initial, topo comprimé en deux grilles
  d'échiquiers ressemblant à deux piluliers, contenant à eux deux, 64 + 64 =
  128 lettres (belle trouvaille!) en gros désordre (normal!) mais que l'on
  finit de mettre en clair avec une manœuvre empruntée au jeu d'échec dite ''le
  saut du cavalier'' (pour tenter de faire plus classieux donc bien vrai
  !). Rien que de l'évident … me souffle Flo, mon persifleur de petit
  neveu qui a passé des mois à démonter l'arnaque (aidé en cela par son
  oncle ! … mais vous le connaissez ! Il a de la chance, Flo, jamais
  il ne se fait engueuler par certains mauvais lecteurs, c'est pas comme son
  oncle !)   Bien joué,
  messieurs les faussaires inspirés !    Mais qu'importe
  les triches évidentes dont nous sommes tous habitués, rassasiés,  (et intoxiqués) sur la colline et où des
  tours de passe-passe du même genre sont les acrobaties dominantes de nombre
  d'aficionados … ! … car, ne vous y méprenez pas, très paradoxalement,
  ce texte préfabriqué aux bonnes mesures, demeure à mon sens, pourtant, bel
  et fiable  …  s'il n'est bon,
  il en est pour le moins exact et signifiant !  Je ne plaisante
  pas ! Je prends le risque de le penser puisque je puis le démontrer ! J'ajouterais, il
  est mieux que relativement juste ! … il est vrai !  Et finalement il
  ne cache rien de bien mystérieux ni de trop ésotérique en son ventre,
  sauf ses relations directes à deux tableaux de Téniers David le jeune ! …  Il est signé
  informellement autant par son style particulier que par l'esprit, du
  marquis Philippe de Chérisey, texte qui fut un des points de départs,
  mais qui devint par agglomérations successives, carrément la genèse de
  presque toute l'Affaire rêvée sur la colline.   Car il se trouve
  être à mon sens très méticuleusement composé sans même de vrais points
  d'ombre, à part les douces manipulations connues et cousues de fils
  blancs, faute d'être reconnues par tout le monde !  Nous reviendrons
  sur les thèmes et expressions évoquées … bref, il est un mensonge qui dit
  paradoxalement toute la vérité … comme la poésie, la grande, de poésie ! C'est l'ouvrage
  d'un authentique poète où un mot est un mot, une lettre est une lettre, point
  de vacuité, point d'erreur … pas du n'importe quoi ! Notre poète était
  dit-on un surréaliste (hum?) admettons, mais il n'était point un dadaïste !
   Donc la seule
  vraie clef de cette affaire douteuse mais claire, est ce texte préparé à
  l'avance et que vous connaissez par cœur. Hé, hé … et nous trouvons la
  justification de cette inoubliable phrase jusque dans les figures d'Or
  pointées en nos deux tableaux, car celui que je vous présente n'est que le
  premier témoin.  En voilà encore
  du nouveau ! C'est bien là,
  un des côtés sympathiques et rassurants de cette cuisine en apparence
  insensée … car la vraie poésie est toujours codée, et si elle ne l'est
  pas, c'est qu'elle n'existe pas … ou qu'elle est mauvaise, ce qui revient au
  même ! Celle ci est fiable !   Nous sommes là
  pour le commenter et l'analyser comme personne ne l'a encore fait, c'est à
  dire méthodiquement et rationnellement, hors tous fantasmes d'auteurs et de
  sempiternels délires collinesques qu'on prétend toujours n'être que ''sa
  vérité'' ... Sa vérité ? … dérapant invariablement très
  vite et ridiculement en Sa Vérité Indéboulonnable !!   A mon tour, j'y
  allais de citer ce tableau en une de mes études parues chez Jean Pierre
  Garcia, jusqu'à prétendre que je reconnaissais ce paysage virtuellement
  observé au travers de ce trou béant de caverne, fenêtre allègrement percée
  par David Téniers !    En effet s'il me
  semblait bien y reconnaître un lieu par moi déjà fort fréquenté à l'époque,
  et qui se trouvait planqué derrière la montagne, et que grâce à l'astucieux
  Téniers David qui virtuellement perça la lucarne ou fenêtre, nous
  admirons à l'envie le paysage (occulté
  en la nature), mais judicieusement reproduit sur le tableau ! Il lui fallait
  pour en arriver là, qu'il annule le fond de la caverne tellement ressemblante
  à celle peinte par Téniers en ce tableau avec son ruisselet sautillant
  devant l'entrée encombrée de rocs et le joli ruisseau étant obligé de passer sous
  les rochers effondrés depuis le haut de la falaise durant une bonne
  cinquantaine de mètres …  Mais, la même
  caverne observée sous un autre angle, devient ressemblante à s'y méprendre à
  une seconde caverne du même Antoine ermite, mais celle-ci peinte sur un
  second tableau que nous étudierons … ! …  complémentaire à celui-ci, et à bien y regarder les rocs, on
  reconnaîtra presque les personnages grotesques, oniriques ou diaboliques se
  pressant au-devant d'Antoine …  qu'on imagine à l'entrée de la grotte ! Bref, et nous
  n'en parlâmes plus, cette révélation n'ayant eue aucun écho, comme
  d'habitude, puisque personne ne prit la peine de reconnaître la caverne se
  trouvant aux limites Nord Est du grand Razès car je m'étais bien gardé d'en
  indiquer le lieu qui n'est pas du tout évident à approcher, par contre
  bien palpitant à découvrir !     Mais je ne
  demeurais pas pour autant inactif et je commandais illico aux Musées de
  France une confortable photo argentique du tableau du musée des
  Beaux-Arts de Valencienne, laquelle observée à la loupe comme
  le recommande si justement « Jean Pi R » (!) Garcia
  sur son site, me laissa pantois et sans voix. Eurêka ! … me fis-je
  mentalement !   Ce tableau comme
  son supplémentaire, les Bergers d'Arcadie, possède deux   mesures distinctes.  Il y a la partie
  visible encadrée = 36 x 29 (c'est un petit tableau) et la partie
  peinte intégrale =  36, 8 x 30.
  C'est cette dernière mesure qui  garde
  les clefs numériques, au contraire des Bergers de Poussin sur lequel tableau,
  c'est la partie encadrée (121 x 85 mesures officielles du Louvre) qui
  garde en ce cas les clefs numériques. ('' ...que Poussin, Téniers, gardent
  la clef !'' C'est ainsi.   Mais je restais
  idem silencieux durant les années suivantes. Valait mieux d'ailleurs
  pour la tranquillité publique collinesque, si vous voyez ce que je veux dire
  et vous le voyez très bien, je sais me taire quand il le faut ? ... !   A ce sujet, je pense
  que J.P. a peut-être fait un bout de ce même parcours, témoins ce clin d’œil
  épatant qu'il nous laisse sur son site !    Je n'ai remarqué
  toute la pertinence de son nouveau commentaire inscrit sous la photo du
  tableau, que très récemment, car n'allant que peu souvent en cet endroit du
  site qui est en général un excellent aide-mémoire rappelant aux lecteurs
  certains témoignages déjà oubliés ou carrément dévoyés ...
  Voici donc un succinct mais très pertinent commentaire, repéré et
  capturé (attention, pas pillé !!!!) par votre serviteur. Il vaut son
  pesant d'or !  
   4  Bonne question de Jean-Pierre
  Garcia   Cependant je
  pense que depuis, j'ai tracé un long bout de chemin, et que peut-être
  J.Pierre et ses amis n'ont jamais eu intégralement conscience de mon juste
  voyage en ce tableau et en son comparse (et complémentaire), dont nous
  parlerons, et que vous connaissez, nommé très officiellement et
  incontestablement : ''Tentaciones'' et qui est tout le
  contraire du premier dont nous parlons aujourd'hui, c'est à dire qu'il est un
  feu nourri de bombes potentielles de tentations menaçant notre ermite !!!
  ... pour cela que le titre a été mis d'office au pluriel … parce qu'il
  est bien mis au pluriel, je n'invente rien 
  … évident, mon cher Flo ! Par ailleurs il
  est vrai que ce tableau ''à la discrète bergère'' n'avait pas non plus
  échappé à la sagacité de l'excellente Adela et que vous retrouverez ce
  tableau en bonne place sur son 
  fabuleux site, le coin de l'énigme, avec les Téniers (et autres
  peintres) suspectés de contenir des messages à propos des Tentations et les
  « non Tentations » de Saint Antoine.   Donc, je
  poursuivais sans encore ne rien dire de mes introspections, et, somme toute,
  bien m'en a pris !   Un ami
  photographe, Jean Michel B., m'avait fait remarquer au premier plan cet
  étrange rocher formant une gigantesque tête de cheval voulant pénétrer plus
  avant dans le tableau comme s'il voulait aller boire au ruisseau …  
   5  La fabuleuse tête de cheval (de
  Dieu ?)   … et je pensais
  automatiquement, serait-ce l'apparition du fameux «Cheval de Dieu » 
  dont on fait allusion dans le texte du décodage : ''Bergère
  pas de tentation … etc. .. par la croix et ce cheval de
  Dieu j'achève ce daémon de gardien ...''? On peut rêver, me
  dis-je sans y croire vraiment … quoiqu'à la réflexion, vous verrez que ce
  n'était pas forcément une bêtise totalement hors sujet … quand je publierai
  peut-être (avec la permission éventuelle d'une chercheuse très indépendante)
  un texte tout à fait stupéfiant à ce propos, et de la main même du marquis de
  Chérisey.   Puis,
  j'observais, loupe en main, comme le préconise doctement J.P. Garcia,
  plus méticuleusement le paysage de l'arrière-plan vu par l’immense fenêtre ''percée''
  par Téniers.   Et que perçoit-on
  au travers de cette superbe fenêtre ?   On remarque
  nettement cette fois ci … oui, sur une paresseuse courbe du plateau (qui
  existe bel et bien et pour de vrai au loin de la caverne en un demi lointain et
  exactement dans l'alignement souhaité (par Dieu) et par le peintre), une vraie bergère (munie d'un bâton) gardant un cercle de blancs moutons qui
  ne sont que sept ou huit ou encore douze, identifiables, mais qu'importe ici
  le nombre ! … du moins le croyais-je ? Voir les repiquages de
  détails sur la photo officielle du musée effectués à main levée ! Enfin, on voit
  bien cette bergère ! 
   6  La fenêtre 3 , et 7 oiseaux +
  une bergère 
   7  La fenêtre 4 et 7 oiseaux  + une bergère   Et au premier plan,
  en bas et à l'extrême gauche (exceptionnelle, cette représentation de
  l'ermite!), notre héros d'Antoine est remisé en une sombre encoignure, limite
  hors grotte !  … mais en ce cas, nous
  comprendrons pourquoi il est là, le découpage d'Or du tableau oblige ce
  lourd détail ! … en expliquant et confirmant quelques points géométriques
  essentiels. C'est bien Antoine ermite assis là, bien installé, calé sur son
  strapontin de pierre.  Remarquez ses
  petits accessoires domestiques sur le plan rocheux à sa gauche, et lequel
  Antoine, en toute quiétude peut lire et méditer sur le mystérieux contenu de
  son livre saint, dont la forme est plus signifiante que le fond (comme nous
  le verrons), car indéchiffrable à nous tous ! 
   8  Antoine calé en son coin gauche   Voilà bien le
  tableau champion, la ''médaille d'or'' de la « non tentation » de
  David Téniers le Jeune, pensais-je ! Aucun doute, les ayant toutes
  scrutées.   Notre ermite ici
  présent est absolument seul, sans son cochon, sans même une représentation
  anecdotique de la nourriture indispensable à leur survie commune et qui
  pourrait brusquement le tenter, donc pas même la possibilité d'une ''micro
  tentation'' ! Quel dépouillement, une aubaine ! La perfection
  du « genre non tentation » ! … tel que l'avait
  reconnu J.P. Garcia, et de surcroît agrémenté d'une authentique bergère
  elle-même en état de non tentation et en bonne situation pour les
  biens voyants, tout cela en un genre de paysage pouvant exister en limite du
  Grand Haut Razès ! Aucun détail important n'y manque (toujours pas
  pressé d'en dire plus à ce sujet ? 
  … Oh, que non !  Mais … ?
  ... une question que tout le monde se posera, pourquoi J.P., chercheur
  prolixe n'a jamais osé approfondir (ouvertement?) sa propre vision du tableau
  … On comprendra vite et mieux le pourquoi au fil de cet nouvelle
  enquête !!! … et fallait-il que ce soit moi qui mette les pieds dans le
  plat, encore une fois, comme d'habitude ? Merci Jean-Pierre ! Mais pouvait-on
  imaginer tableau plus persuasif dans le sens : « Bergère pas de
  tentation » ? Le message y est bien incrusté à cent pour cent ! Impossible de
  faire mieux ?  L'affaire est
  donc pliée, du moins en son introduction, mais il reste le plus important à
  dire !  Oui, mais n'allons pas trop vite en besogne!
   Certains ont
  compris (pas tout compris) mais se doutent de la situation du lieu … mais
  avec deux détails différents dans ce paysage qui ont été remplacés ou changés
  depuis l'époque suggérée (et par nécessité historique et écologique!) … et
  qui s'expliquent donc sans aucune difficulté car ces changements sont bien
  reconnus au pays, comme par les historiens ! (Et de surcroît, le nom du
  lieu évoque sans ambiguïté une présence pluriséculaire des élevages extensifs
  du mouton.) Aucun mystère.   BERGÈRE, PAS DE
  TENTATION ! … c.q.f.d. !   Nous verrons qu'au
  second tableau qui n'est que le complémentaire de celui ci et le
  supplémentaire des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin, il nous sera
  offert d'autres belles figures d'Or utiles à notre quête.   Et avant de vous
  quitter provisoirement je vous dois une grosse confidence. Les peintres du
  clan Téniers en général ne s'intéressaient pas spécialement au nombre
  d'or !  Ce n'était pas
  leur tasse de thé, ni leur problème, non plus celui de leurs clients, pour la
  plupart de braves bourgeois mal instruits en arts géométrisés et sur
  lesquels se sont cependant étayés toute l'histoire de la peinture dite
  classique, l'art dit Cartésien par certains, celle des générations
  précédentes d'artistes proches de la Renaissance … ou en plein dedans. Les amateurs de
  ces peintures dites de genre, à la Téniers, s'en moquaient bien,
  des sections d'Or !  Cette absence
  quasi généralisée de figures d'or soutenant rigoureusement les compositions
  ne m'avait pas échappé chez les Téniers, d'où ma stupeur de découvrir ces deux
  Téniers le jeune consécutifs parlant de géométries d'Or, non
  hasardeuses, très signifiantes, lourdes de sens et de surcroît avec des
  figures d'or variées (de trois espèces, les plus célébrées et valorisées par
  les anciens, et au siècle précédent encore adorées par les peintres
  classiques), figures ,donc (le plus subtil!), pointées sur les mêmes
  signes aériens donc par nature incessamment mobiles et fugitifs !
  J'espère que vous avez compris, si non, rendez-vous au chapitre prochain.   Cela représente une sacrée
  trouvaille (d'abord pour le peintre), très originale et aussi en une moindre
  mesure, pour moi qui en revendique la découverte pour Rennes le Château,
  comme avec bien d'autres trouvailles, vous en conviendrez !  Que voulait nous
  dire David Téniers le jeune ? Car une telle idée ne peut être gratuite,
  ni vernir ici comme un simple effet du hasard. Des figures
  rigoureusement pointées sur des entités aériennes ultra
  fugitives ou planantes, mais figées par l'art de la peinture d'atelier! Quel
  paradoxe ! C'est très beau ! Imaginons une photo sur laquelle une
  figure d'or serait pointée sur des avions en vol ?! Comme en photo,
  voici le temps tué, ou arrêté !   Mais il y a plus
  extraordinaire ! J'ai cherché
  tout ce que j'ai pu, observé et jaugé tous les Téniers trouvables sur le Net
  … des centaines. Depuis des
  années je fus à la recherche de figures d'or non hasardeuses charpentant  le tableau et montrant les clefs
  géométriques désignant les clefs de lecture, donc signifiantes en les
  peintures des Téniers ! … sans aucun succès ! Je n'y ai trouvé que
  de molles constructions sans intérêt, sans signifiance arithmétique
  intéressante.  Rien de probant,
  censé, ni d'évident et encore moins de transcendant comme c'est le cas
  en nos deux rares tableaux.   Et si c'était
  les deux seuls Téniers existant de la sorte … ? Une question à cent mille
  Euros ?    Car vous verrez
  qu'ils sont peu banals et surtout les figures d'Or pointées sur
  les tableaux (lisez bien!) se trouvent en osmose avec les constructions
  d'or internes au texte inventé et ''faussement décodé'' : Bergère pas de
  tentation … etc. … car le texte obéit aux mêmes lois numériques et
  dorées que la création picturale !!!  Voilà que la
  vraie clef se profile! Hé, hé ! La totale !    Peut-on parler
  de la langue d'or des vrais oiseaux en peinture ? Je pense bien que oui !!!!!!!!! et
  David Téniers le jeune en serait peut-être l'inventeur ? Ah … ça,
  faudrait voir …? 
   9  Le grand oiseau solitaire   A suivre. (Jean-Marie Villette, Février-Mars 2018) 
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